驻法国使馆发言人就《世界报》《费加罗报》刊登有关旅法疆籍人员不实报道的声明
中国驻法国大使馆 2021-02-23 18:14

中国驻法国使馆注意到《世界报》《费加罗报》分别于2021年1月19日、20日刊登了旅法疆籍人员、《中国“古拉格”的幸存者》一书作者古力巴哈尔·买哈木提江的采访。古力巴哈尔·买哈木提江自称在自法国返回新疆时遭到拘禁,并在教培中心受到迫害。使馆对报道内容高度重视,积极与国内有关部门进行了核实。以下是新疆维吾尔自治区政府于2月1日在新闻发布会上专门就此作出的说明:

“古力巴哈尔·买哈木提江系中国籍维吾尔族女性,现年55岁,新疆克拉玛依市人,长期离岗歇业。她系分裂组织“世维会”成员,长期从事分裂主义、恐怖主义活动,是一个彻头彻尾的分裂主义、恐怖主义分子。

1985年,古力巴哈尔·买哈木提江与丈夫阿不都克里木·海提瓦吉一同参加了在乌鲁木齐的分裂主义游行。之后两人加入分裂组织“世维会”,秘密开展分裂活动,并密谋策划恐怖活动。其丈夫后来以“政治避难”身份定居法国,并担任“世维会”法国分支副主席。2006年,她携两女儿持中国护照出境赴法投奔其丈夫。2009年,她以探亲为由回国,参与煽动了乌鲁木齐“7·5”事件,还妄图在克拉玛依市煽动制造类似事件。同年,他们与“东突”组织头目在法国勾连策划了呼应乌鲁木齐“7·5”事件的反华游行示威等一系列分裂活动,其女儿也因他们诱导加入“世维会”。其后的2012年7月至8月、2014年2月至3月、2016年4月至5月,她与丈夫、女儿多次入境,妄图在境内煽动制造暴恐活动。

2016年11月,她以本人回国办理退养手续为幌子,再次入境妄图煽动制造暴恐活动。因其涉嫌分裂主义、恐怖主义犯罪,中国公安机关依法对其实施抓捕。2017年1月,公安机关依法对其立案侦查,同日采取刑事拘留措施。其在接受公安机关侦查过程中,先是据不如实交代,妄图隐瞒包庇自己和家人的罪行,做假证明。后又改换嘴脸,声称认识到自己丈夫、女儿分裂行为的危害,表示认罪悔罪。办案机关考虑其已认罪悔罪,对其依法作出决定不起诉的宽大处理。在被刑事拘留期间,其各项合法权利均得到依法保障。

在此之后,古力巴哈尔·买哈木提江一直在疆内正常生活,多次在乌鲁木齐、克拉玛依、伊犁、阿勒泰等地探亲访友、旅行游玩。在疆期间,该古还主动撰写悔过书,称丈夫、长女进行分裂主义、极端主义活动都是非法的,规劝丈夫和长女不要再进行犯罪活动。中方有关部门考虑到其虽然涉嫌犯罪,但因其长女怀孕临近分娩需要照顾,出于人道主义考虑,同意其于2019年8月出境至法国。

古力巴哈尔·买哈木提江出境后不但不感恩政府对其的宽大处理,反而重现分裂分子、恐怖分子本性,编造种种所谓悲惨遭遇,纯属“一派胡言”。她自称“被诱骗回国内抓捕”,实际是以离岗歇业期限届满、需回国与单位协商签订《新疆油田公司员工内部退养协议》为借口主动回国;她自称被判接受“再教育”7年,实际上司法机关从未追究其刑事责任,而且根本不存在“再教育”一说,“再教育”7年从何谈起?至于她自称受到“拘禁”“虐待”“绝育”,更是不值一驳,她一直在乌鲁木齐、克拉玛依、伊犁、阿勒泰等地探亲访友、旅行游玩,哪里来的“拘禁”“虐待”?更可笑的是,她已经55岁了,哪还需要“绝育”?

与此同时,与古力巴哈尔·买哈木提江稍微熟悉的人,都知道她品质低劣、好逸恶劳、私生活混乱。此次她出境后,为向反华势力摇尾乞怜,与“世维会”合谋编造了一系列谎言,再次暴露出其满嘴瞎话、毫无廉耻的恶劣品行。”

法国社会学家布尔迪厄曾精辟地总结了谣言传播的规律:报纸间相互抄袭虚假信息,政客们根据报道发表观点,公众则被无辜地误导,谣言就在这种“茧房”中循环传播。古力巴哈尔·买哈木提江所描绘的“受虐待”场景很是匪夷所思,更多地出自西方文学和影视作品。她是拿着反华势力给她的剧本复述、表演。诸如“种族灭绝”“强迫劳动”“强制节育”“系统性性侵与虐待”等关于新疆的种种谎言更是荒谬绝伦,在中国共产党领导下的中国大地上绝不会有这样的事情。这些谎言都是西方反华势力妖魔化中国的工具,是对包括2500万新疆各族人民在内的14亿中国人民的侮辱!是对国际社会基本判断力的蔑视!更是对人类道义和良知的挑战!无法想象这种对中国毫无底线的造谣和污蔑,在国际上居然还有人相信,任何有基本判断力的国家都不会认同。如果一些媒体仍然充耳不闻,继续充当这些“谣棍”的帮凶,将不值一驳的谣言谎言视为珍宝,那人们就不得不怀疑它们的职业道德、专业素养和政治目的了。谎言重复一千遍依然是谎言。我们衷心希望这些媒体能够擦去蒙在心灵上的灰尘,还涉华舆论场一片朗朗乾坤。

Déclaration du porte-parole de l’Ambassade de Chine en France au sujet des faux reportages du Monde et du Figaro sur une femme originaire du Xinjiang résidant en France

L’Ambassade de Chine en France a pris note des interviews publiées respectivement par Le Monde et Le Figaro le 19 et le 20 janvier 2021 qui concernent Gulbahar Haitiwaji, femme originaire du Xinjiang résidant en France et auteure du livre intitulé Rescapée du goulag chinois. Gulbahar Haitiwaji prétend avoir été détenue à son retour au Xinjiang et persécutée dans un centre d’enseignement et de formation professionnels. L’Ambassade a pris très au sérieux ces reportages et a contacté les services compétents chinois pour les vérifier. Le gouvernement de la Région autonome ouïghoure du Xinjiang en a apporté des éclaircissements lors de la conférence de presse du 1er février dernier. L’Ambassade les cite comme suit :

Gulbahar Haitiwaji, femme de nationalité chinoise et de l’ethnie ouïghoure, est âgée de 55 ans et originaire de la ville de Karamay du Xinjiang. Elle ne travaillait plus depuis longtemps. Membre de l’organisation séparatiste « Congrès Mondial Ouïghour », Gulbahar Haitiwaji se livre depuis longtemps à des activités séparatistes et terroristes et est purement et simplement une séparatiste et une terroriste.

En 1985, Gulbahar Haitiwaji et son mari Abuduklim Hatwaji ont participé à une manifestation séparatiste à Ürümqi. Ils ont ensuite adhéré au « Congrès Mondial Ouïghour », mené secrètement des activités séparatistes et fomenté des attaques terroristes. Ayant obtenu l’asile politique, Abuduklim Hatwaji s’est installé en France et est devenu vice-président de la branche France du « Congrès Mondial Ouïghour ». En 2006, Gulbahar Haitiwaji, ensemble avec ses deux filles, toutes titulaires de passeports chinois, a quitté la Chine pour vivre avec son mari. En 2009, retournée en Chine sous prétexte de rendre visite aux proches, elle a participé à l’instigation des émeutes d’Ürümqi du 5 juillet 2009 et cherché également à inciter à des actes similaires à Karamay. En même année, son mari et elle se sont accointés avec les chefs des organisations du « Turkestan oriental » et ont comploté une série d’activités séparatistes, y compris des manifestations antichinoises en France, qui faisaient écho aux émeutes d’Ürümqi. Sous leur incitation, leur fille a également adhéré au « Congrès Mondial Ouïghour ». De juillet à août 2012, de février à mars 2014, d’avril à mai 2016, son mari, ses filles et elle sont entrés plusieurs fois en Chine et ont tenté d’y mener des actes terroristes violents.

En novembre 2016, Gulbahar Haitiwaji était de nouveau retournée en Chine, voulant y inciter à des actes terroristes violents, et cette fois sous prétexte d’accomplir des formalités de retraite. Suspecte de crime de séparatisme et de terrorisme, elle a été arrêtée par les organes de la sécurité publique chinoises conformément à la loi. En janvier 2017, les organes de la sécurité publique ont, en vertu de la loi, ouvert une enquête judiciaire contre Gulbahar Haitiwaji et l’ont placée en garde à vue le même jour. Au cours de l’enquête, elle a d’abord refusé de dire la vérité, tenté de dissimuler les crimes commis par ses proches et elle-même et fait un faux témoignage. Elle s’en est ensuite dédit en affirmant avoir pris conscience de la dangerosité des actes séparatistes de son mari et de sa fille, en avouant sa culpabilité et en prétendant s’en être repentie. Compte tenu qu’elle avait reconnu sa culpabilité et qu’elle s’en était repentie, les services judiciaires ont pris la décision de non-lieu à elle, avec clémence et en conformité avec la loi. Pendant la garde à vue, les droits et intérêts légitimes de Gulbahar Haitiwaji ont tous été garantis conformément à la loi.

Après, Gulbahar Haitiwaji a mené une vie normale au Xinjiang. Elle a rendu plusieurs fois visite aux proches et amis et voyagé à Ürümqi, Karamay, Ili, Altay et dans bien d’autres endroits. En outre, elle a écrit volontiers une lettre de repentance, dans laquelle elle qualifiait les actes séparatistes et extrémistes de son mari et de sa fille aînée d’illégaux et les persuadait d’arrêter leurs actes criminels. Compte tenu du fait que sa fille aînée avait besoin de soins en raison de son accouchement proche et pour des raisons humanitaires, les services compétents chinois ont autorisé Gulbahar Haitiwaji à quitter le pays pour la France en août 2019, bien qu’elle fût soupçonnée de crime.

Après s’être rendue à l’étranger, au lieu d’être reconnaissante à la justice chinoise pour sa clémence, Gulbahar Haitiwaji n’a plus caché son caractère séparatiste et terroriste et a concocté de prétendues « souffrances » en Chine qui sont totalement absurdes. Elle a prétendu qu’elle avait été « trompée, et puis retournée en Chine et arrêtée », mais en réalité, elle était revenue volontairement en Chine sous prétexte de signer son contrat de retraite anticipée avec la Xinjiang Oilfield Company après l’expiration de son congé sabbatique. Elle a prétendu avoir été condamnée à 7 ans de « rééducation ». En réalité, les autorités judiciaires ne l’ont jamais poursuivie au pénal et la vindicte « rééducation » n’existe pas, alors d’où viennent ces « 7 ans de rééducation » ? Quant aux prétendues « détention, torture et stérilisation », cela ne vaut même pas la peine de les réfuter. Elle a rendu visite aux proches et amis et voyagé à Ürümqi, Karamay, Ili, Altay et dans d’autres endroits, d’où viennent « la détention et la torture » ? Ce qui est encore plus grotesque, c’est qu’elle prétend avoir été « stérilisée ». À 55 ans ?

En plus, ceux qui sont proches de Gulbahar Haitiwaji connaissent sa mauvaise moralité et son penchant à la paresse et à l’aisance, et qu’elle mène une vie libertine. Après s’être rendue à l’étranger, afin de gagner la faveur des forces antichinoises, elle agissait de connivence avec le « Congrès Mondial Ouïghour » et a inventé tous ces mensonges, ce qui révèle une fois de plus sa mauvaise moralité de menteuse et d’impudente. Fin de citation.

Selon le sociologue français Pierre Bourdieu, la diffusion de rumeurs suit la simple règle suivante : des journaux se copient l’un à l’autre de fausses nouvelles, des politiciens lisent ces journaux et les rapportent à leur tour et le grand public est fourvoyé à son insu. Des rumeurs se propagent dans cette « circulation circulaire » et forment des « cocons informationnels ».

Les scènes de « torture » décrites par Gulbahar Haitiwaji sont vraiment hors d’imagination. On les trouverait plutôt dans des œuvres littéraires et cinématographiques occidentales. En réalité, elle n’a fait que répéter la narration commandée et jouer les scénarios fournis par les forces antichinoises.

Les mensonges sur le Xinjiang, comme « génocide », « travail forcé », « stérilisation forcée » ou « viols et tortures systématiques » sont plus qu’absurdes. Jamais de tels actes n’auront lieu dans un pays gouverné par le Parti communiste chinois. Ces mensonges sont les outils des forces antichinoises occidentales pour diaboliser la Chine. C’est insulter les 1,4 milliard de Chinois, dont les 25 millions d’habitants pluriethniques du Xinjiang ! C’est mépriser la plus élémentaire capacité de jugement de la communauté internationale ! C’est surtout défier la moralité et la conscience humaines ! Il est inimaginable que quelqu’un dans ce monde puisse gober ces mensonges et calomnies sans aucun scrupule contre la Chine. Aucun pays ayant le moindre sens de discernement n’y accorde de crédit.

Si certains médias restaient sourds aux démentis, continuaient d’être complice des « semeurs de rumeurs » et prenaient pour argent comptant les rumeurs et mensonges insensés, on s’interrogera légitimement sur leur respect de la déontologie, leur professionnalisme et leurs visées politiques. Un mensonge, même répété mille fois, est toujours un mensonge. Nous espérons sincèrement que ces médias pourront purifier leur âme de la « poussière » et rendre une atmosphère éclairée et objective dans les reportages concernant la Chine.

编辑/马晓晴

最新评论